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Les coopérations artistiques à l’oeuvre

Le projet

La Ville de Domfront et l’Ensemble De Caelis se sont unis autour d’un projet dont le fil rouge est la voix, le larynx, instrument de toutes les époques et qui fut ici le lien entre hier et aujourd’hui.

Pendant 18 mois, les habitant·es de Domfront ont été invité·es à (re) découvrir l’identité de leur territoire à travers le patrimoine médiéval qui caractérise à la fois la ville et le répertoire de l’Ensemble De Caelis.

Plusieurs groupes de population : enfants, salarié·es d’entreprises du territoire, associations ont été mobilisé·es à travers plusieurs rendez-vous qui les ont emmené vers la création participative d’une œuvre de répertoire contemporain. Pour ce faire, une commande a été faite au compositeur Ivan Solano pour la création d’une œuvre unique conçue avec et pour les habitant·es de la Ville de Domfront.

Le projet

Né d’une convergence entre la saison culturelle de Pré-Bocage Intercom et l’OMEDOC – orchestre du DOC, lieu de découverte musicale à Saint-Germain-d’Ectot-, le projet Territoire Sonore proposait d’envisager le territoire intercommunal comme un terrain de jeu pluriel, où l’expérimentation, l’écriture et la production d’œuvres furent autant d’occasions de créer du lien social.

Ainsi, l’OMEDOC associé au collectif de plasticiens caennais Manœuvre ont proposé de développer des objets performatifs propices à créer l’étonnement. Cette notion, commune aux démarches des deux équipes artistiques, fut une porte ouverte sur la rencontre, l’échange, la sensibilisation artistique, en sortant du cadre de la représentation ou de l’atelier.
Des objets ont été créés dans l’ambition de mettre en valeur le patrimoine sonore du territoire, qu’il soit naturellement présent, récolté ou produit. Ainsi, une base de quatre objets ou installations, à habiter, à écouter, fut imaginée, avec une présence sur le territoire jusqu’au terme de l’automne 2022.

Le projet

L’Autre lieu et le Collectif Toujours ont souhaité accompagner le renouvellement urbain du quartier prioritaire Charcot Spanel de Cherbourg. Pour accompagner cette transition, le projet a créé une passerelle entre l’Autre lieu et le quartier Charcot à travers 6 semaines de présence des artistes. Au contact des habitant·es du quartier, des surprises artistiques se sont mises en place tout au long des 18 mois. Une création participative a vu le jour au festival les Arts Zimutés.

Le projet

Percussionniste de formation, le compositeur Stéphane Norbert a été inspiré par la Cidrerie. Ancienne fabrique agricole réhabilitée en lieu culturel, ce lieu volumineux est composé de matériaux tels que le bois, le cuivre, le métal qui ont donné envie à Stéphane Norbert de faire découvrir ce lieu culturel tout juste éclos à Beuzeville en le faisant sonner.

Ainsi à travers une démarche qui est allée à la rencontre des habitants, le projet a amené les habitant·es – à travers un parcours sonore ponctué de pratique et de surprises artistiques – à porter un nouveau regard sur l’identité passée et future de ce lieu

Le projet

Les 18 mois de recherche-actions du musicien Antoine Berland se sont sous-titrés d’au moins une maxime : Jamais seul.
Comme l’envie était d’interroger ensemble des formes artistiques en devenir, les portes des ateliers expérimentaux se sont ouvertes à tous les habitant.e.s (aux falaisiens mais pas uniquement …)
Ainsi des concerts de proximité, des laboratoires, des déchiffrages sauvages, des performances et autres expériences artistiques ont fleuri dans les différents sites de la ville avec à chaque fois des invités de marques : scénographes, plasticien.nes, musicien.nes, danseur.euses, chorégraphes, auteur.es.
L’axe principal de ces temps de recherche était « la notation », avec l’élaboration d’une nouvelle pratique d’écriture en direct :

 » Imaginons un compositeur face à sa feuille blanche, écrivant une musique qui serait instantanément jouée par un instrumentiste, créant ainsi une relation de dialogue entre la notation et le son. »  Cette installation a tenté de donner à voir et à entendre l’acte d’écrire, laissant apparaitre que le compositeur est bien vivant, que le musicien est libre, et  que le public est déterminant dans cette triangulaire.

Le projet

Un acte et une proposition artistique déployé à chaque maillon d’un cercle concentrique partant du noyau et s’étendant vers l’infini…. Telle est l’articulation du projet qui a été porté par le Théâtre Juliobona et la jeune Cie de cirque contemporain AMA.
Le noyau était composé du binôme lui-même et du théâtre en tant que lieu. Les propositions devaient partager les coulisses de ce lieu de fabrique et de proposer des portraits vidéos des « personnes de l’ombre » qui l’anime. A l’échelle de la ville, un travail en lien avec le patrimoine matériel (théâtre antique) et immatériel, la récolte de paroles des habitant·es, furent le fil rouge menant à une création In situ d’un collectif de contorsionnistes. Le développement du projet s’est articulé à la fois autour de la pratique et de surprises artistiques.

Le projet

Territoire vaste, étendu, rural, et aux nombreux cours d’eau, la CCVOO s’est naturellement tournée vers les propositions pluridisciplinaires de la Cie Sans Soucis. Ce projet s’est articulé autour de propositions variées et disséminées sur tout le territoire afin d’explorer des pistes de rencontres avec les habitant·es du territoire. Le souhait était à la fois de les familiariser à la récente proposition de saison culturelle de l’Intercommunalité et de leur faire (re)découvrir les richesses peu connues de leurs lieux d’habitats.
De manière itinérante les propositions artistiques étaient aussi variées que les paysages, allant d’une exposition sur le thème de la nature à la création d’automates et d’ombres animées par une classe de terminale, en passant par des balades contées dans un bois.

Le projet

La Bazooka et le Siroco ont créé l’évènement : le Boudin du Futur. Mais quel est-il ? Chacun a sa réponse, son avis, a entendu dire que …
Le souhait était de créer un fantasme, une rumeur autour d’un projet dont le contenu s’ajuste avec la prise de « pouls » d’un territoire que l’on veut surprendre, avec en son cœur le célèbre marché de Saint-Romain de Colbosc. En alliant le traditionnel boudin local à la danse contemporaine, la Bazooka a réalisé un grand écart intrigant et détourné les préjugés entre l’ultra populaire et l’image élitiste de la danse.

Le projet

Aller au-delà des publics non touchés par les spectacles, montrer que le théâtre peut se faire partout, sont les deux enjeux qu’ont souhaité expérimenter C3 le Cube et le collectif 2222.
Durant plusieurs semaines, les artistes ont parcouru différentes communes de l’agglomération et sont partis à la rencontre de ses habitant·es : des échanges, des collectes de récits personnels ou d’histoires locales et des ateliers qui donneront lieu à des créations originales (veillée de contes, escape game, théâtre d’objet…) imaginées spécialement pour l’occasion dans chacune des villes visitées.
L’ensemble de ces expériences artistiques tout terrain, partagées avec un maximum d’habitants complices et de partenaires locaux, fut restituée sous la forme d’un spectacle inédit au C³ – Le Cube en 2022. Une aventure artistique et humaine riche et décalée pour montrer que le théâtre peut se vivre, partout, à tout moment.

Le projet

Le projet O2 s’est situé autour de la rencontre du corps dans l’espace public – danse et architecture. Le binôme composé de la Cie de danse shifts – art in movement et de la Maison de l’architecture de Normandie – le Forum s’est mis en lien avec les élus de la ville d’Octeville-sur-Mer, pour co-construire à partir de leurs projets de territoire à venir.

Comment une ville parvient-elle à développer des projets sociaux dans le contexte actuel ? Comment peut-elle ré-enchanter son territoire ?

Ainsi, le binôme s’est proposé d’accompagner la ville d’Octeville-sur-mer, de s’intégrer dans ses projets, évènements et infrastructures existants et de les croiser avec « des surprises artistiques ».
Le théâtre, le lieu d’expérimentation, c’est la commune elle-même.
La spécificité de cette action fût de s’ancrer dans une vie existante et d’y développer organiquement un projet artistique sur un territoire.
Le projet s’est créée à partir de la lecture du site, et sur la base des structures en place, dans le but d’appréhender le lieu différemment par des structures architecturales éphémères et une approche sensible du corps dans l’espace.

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